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Une société en manque total de repères !

 

Différents faits divers qui nous interpellent le plus souvent nous sont régulièrement exposés par les médias.

Ainsi depuis quelques semaines des activistes écologistes plutôt radicalisés  vandalisent des tableaux de maitres exposés dans différents musées.

Leur but est de montrer qu’il est plus important de s’occuper de l’avenir de notre société que de regarder derrière soi.

Des manifestations dites écologiques sont le théâtre d’affrontements assez violents avec les forces publiques, cela pour aller à l’encontre de décisions prises par l’exécutif.

Pire ils arrivent même à assurer des destructions d’outils de production d’agriculteurs dont les fins de mois sont souvent difficiles, et dont ils n’ont rien à cirer.

Autrement dit un petit noyau de contestataires tente, et arrive dans certains cas, à faire leur loi qui est bien loin de l’intérêt collectif.

On permet même à certains de ces militants de travailler des champs théoriquement réservés pour d’autres fins (cas de Notre Dame des Landes), cela de manière tout à fait arbitraire et sans avoir de réel droit de regard secondairement à ce don.

Combien de journalistes se sont aventurés sur la zone occupée par la ZAD, après les manifestations en rapport avec la création d’un nouvel aérodrome,  pour avoir un retour sur l’intérêt de cette occupation des sols ? Aucun !

Tout aussi inquiétant est le comportement de certaines personnes qui doivent quitter le sol français.

Ils s’y sont installés de manière irrégulière restent, cela sans qu’aucune volonté ferme à les contraindre à regagner leur pays d’origine soit effective, juste des recommandations avec une mansuétude très déconcertante.

Tout cela pour dire que nous avons des lois qui, comme toute démocratie, nous astreignent au respect de certaines règles, et dont le respect est actuellement souvent bafoué.

Et l’impact de certaines personnes mal intentionnées sur les professionnels en charge des citoyens ?

Tout aussi perturbant est le changement de paradigme lors de l’exercice de certaines professions.

Ainsi sans vergogne les sapeurs pompiers sont l’objet de jets de pierres, les instituteurs de menaces parfois très dures, les forces de l’ordre sont régulièrement menacées lors d’interpellations tout à fait opportunes.

Bref, on ne respecte plus les agents de l’Etat qui tentent de faire, pour la grande majorité d’entre eux, un travail de qualité.

Les médecins quant à eux sont également très régulièrement l’objet de la vindicte populaire.

SOS médecins doit déployer des trésors de patience pour pouvoir travailler dans certains quartiers « difficiles » et souvent dangereux.

Régulièrement les médias exposent des faits imposant un retrait de ces professionnels qui ont été molestés au sein de certaines zones.

Ils tentent avec des moyens limités (retrait de leur activité durant une courte période) d’alerter les pouvoirs publics, mais souvent cette action n’est suivie d’aucun retour de la part des élus.

Dans les cabinets médicaux, mais aussi dans les services hospitaliers les soignants sont très fréquemment pris à parti car ils ne vont pas assez vite, ou ne répondent pas à des attentes ou des demandes irrationnelles (surtout lorsque derrière il y a une possibilité de récupérer de l’argent).

Cette situation qui était, il y a quelques années exceptionnelle et souvent regrettée secondairement par les principaux responsables, est devenue trop fréquente et très démoralisante pour des acteurs qui s’occupent du bien être de la population.

Nous ne devons pas oublier que les médecins sont des être humains et non des machines, et qu’ils peuvent au décours de violences, qu’elles soient verbales ou physiques, être désemparés et parfois devenir dépressif.

Comment est-il possible, dans une société démocratique, que les soignants et autres professionnels en charge des citoyens soient aussi mal pris en compte par l’exécutif lors de la réalisation de leur tâche dès lors qu’ils sont menacés ?

Comment se fait-il que les pouvoirs publics souvent enclins à mettre sur la table certaines lois ou obligations parfois  très mal acceptées par les français (prime pour les funérailles des sénateurs….) ne sont-ils pas en phase avec la majeure partie des citoyens qui veulent plus de respect vis-à-vis d’institutions ou de professionnels ?

Dr Pierre Frances

4 Commentaires

  1. Ces gens sont des fanatiques qui n’ont même pas trois neurones dans la tête. Comme tous les fanatiques ils sont égocentriques et n’ont que faire du bien commun. Ces ayatollahs verts veulent faire table rase mais ne portent aucun projet viable et désirable par la majorité. Comme les islamistes ils veulent faire une contre-société.

  2. « important de s’occuper de l’avenir de notre société que de regarder derrière soi. »
    Non Non ! Le but demeure politique: La RÉVOLUTION!
    Casser la société démocratique même vaguement libérale !

  3. Attention docteur, les bassines en Vendée démontre qu’une poignée de producteurs de mais accapare une ressouce commune : l’eau. Elle est pompée dans les nappes phréatiques qui n’appartiennent pas à quelques uns. Au fait pourquoi faire du maîs sur des terres à vigne ?

    • Je suis d’accord avec vous sur ce principe. Cependant, il est tout à fait improductif de saccager des exploitations en toute impunité.

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