Le site web du Quotidien du médecin a mis en avant un triste fait divers.

Une consœur exerçant sur Limoges a été agressée il y a quelques jours de cela.

Au delà de cette histoire, nous devons une nouvelle fois nous poser la question de l’inefficacité ou plutôt de l’indifférence des pouvoirs publics pour assurer une protection des professionnels de santé (les médecins ne sont pas les seuls à être concernés par cette vague de violence lors de l’exercice de leur profession).

Les politiques vont une nouvelle fois s’émouvoir sur cette situation intolérable en allant se montrer sur les plateaux télé ou en exposant leurs points de vue dans les journaux, et ils oublieront aussi vite l’inquiétante réalité d’une société en déliquescence.

Nous devons avant tout réfléchir, et aller sur le terrain (on ne peut se projeter sur une situation sans se déplacer) pour donner des solutions qui puissent restaurer la confiance des professionnels de santé.

Ce n’est pas des promesses ou des compensations financières qui permettront de changer la donne, il faut avant tout que tous les français connaissent les règles de notre démocratie, et les respectent de manière scrupuleuse.

Demander aux policiers d’intervenir sur certains sites n’est pas logique, car ce qu’il faut c’est avant tout imposer et sanctionner tous ceux qui refusent de ne pas suivre les préceptes à la base de notre démocratie.

Le plus souvent les professionnels de santé constatent que leurs agresseurs sont rapidement libérés ou obtiennent des peines parfois ridicules.

Effectuer des marches blanches, ou dénoncer sur les médias l’insécurité des banlieues n’a aucune utilité, uniquement se montrer et se donner bonne conscience.

Ce qu’il faut avant tout, ce sont des actes forts avec des résultats, et jusqu’à présent aucun politicien n’est capable d’avoir le courage de se lancer dans ce créneau qui est une planche savonnée pouvant les discréditer sur un plan électoral.