J’ai pu lire, il y a quelques jours de cela, dans un quotidien national un article concernant un personnage haut en couleur, et souvent sujet à des polémiques diverses : Elson Musk.

Le journaliste a dépeint le portrait d’un autocrate ayant quelques problèmes psychiques et abusant de substances psychoactives, mais très catégorique dans ses choix qu’il ne juge pas nécessairement éclairés.

Ce qui m’a particulièrement intéressé, c’est la gestion de son nouveau joujou X qui remplace Twitter, et dont il a fait l’acquisition récemment.

Ce réseau social, très utilisé par de nombreuses personnes et sommités de tout bord, était très déficitaire sur le plan financier.

Par voie de conséquence, et en un tour de main, il a réduit la masse salariale en effectuant un licenciement de près de 80% des personnes travaillant pour ce portail.

En parallèle, du fait des ses frasques et de son comportement parfois jugé antisémite, il s’est mis à dos certains de ses sponsors, ce qui n’a pas arrangé ses affaires.

Au-delà de ces erreurs ayant des conséquences assez limitées et concernant un réseau social, nous avons pu apprendre que ce milliardaire a voulu montrer qu’il était le maître du jeu sur la scène internationale.

Pour ce faire il a montré son attachement à la Russie qu’il a aidé grandement lors du conflit avec l’Ukraine.

Ainsi il a effectué un brouillage du signal internet Starlink à destination de la Crimée.

Cette action avait pour but de déstabiliser l’armée ukrainienne.

Elle n’a pu de cette manière qu’avoir une action très limitée lors de l’attaque de la flotte russe, et donner plus de chances pour une victoire soviétique.

Cette situation me fait penser à certains films de fiction (OO7 par exemple) où nous sommes plongés dans un univers où le méchant tente de diriger le monde.

Nous pouvions à la fin de ces longs métrages sortir des salles de cinéma la bouche en cœur car la morale triomphait toujours.

De plus nous savions que de telles tentatives étaient vaines, et que nos démocraties pouvaient éviter de tels agissements du fait d’armes imparables pour assurer une protection de qualité.

Cependant nous voyons que les choses peuvent subrepticement survenir du fait du pouvoir de certains détenteurs de réseaux sociaux.

Un pouvoir énorme des réseaux sociaux et des plateformes du net

Ce qui est observé au niveau des conflits entre certaines nations, et la participation effective de certains détenteurs de réseaux sociaux, nous pouvons également l’observer dans le monde de la santé.

Ainsi certains personnages hauts en couleurs arrivent à donner une image très positive de leurs actions pourtant répréhensibles.

C’est ce que nous avons pu observer au décours de la prise en charge de la COVID-19.

Certains scientifiques de renom ont eu des propos manquant parfois de cohérence et ont, pour certains, administré en toute impunité des traitements non recommandés dans cette pathologie.

Bien entendu des condamnations ordinales ont été effectives, mais nous ne devons pas oublier qu’une partie non négligeable des citoyens aveuglés par le charisme des ces scientifiques les soutienne becs et ongles.

Très régulièrement des patients, qui se sont bien imprégnés des propos de certains gourous souvent plébiscités, nous demandent certaines thérapeutiques non conventionnelles pour traiter leur cancer, ou nous mettent au défi de les traiter convenablement avec des médications qui sont pourtant celles qui sont la base des recommandations des sociétés savantes.

Au fil des années je me rends compte que les relations entre patient et médecin sont devenues plus complexes et parfois teintés d’une grande réserve lors de notre prise en charge.

Outre le changement de mentalité des citoyens, un autre facteur favorise un manque parfois de confiance : les réseaux sociaux.

Ces nouvelles technologies sont devenues indispensables pour de nombreux français, et souvent ils deviennent une référence pour une grande majorité.

Tout cela pour dire que l’informatisation est très utile dans certains domaines, mais revers de la médaille elle peut être délétère pour les rapports sociaux, ou comme dans le cas des détenteurs de certains portails une arme imparable pour dominer certaines actions politiques.

Que dire de l’impact sur notre vie quotidienne en cas d’une manipulation de notre manière de penser? Et de changement de paradigme au bon vouloir de certains dirigeants de moteurs de recherche par exemple qui peuvent boycotter les idées des uns et des autres ou les classer en dernière position pour les contraindre à ne pas être lisibles?