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La santé ne se résume pas qu’en une prise en charge au sein du secteur public !

Au décours des heures sombres et stressantes de la COVID-19, qui étaient à l’origine d’un nombre incalculable de décès dans certaines régions françaises, les pouvoirs publics avaient pris des décisions assez hâtives pour que la quasi-totalité des patients avec des problèmes de santé importants en rapport avec cette virose puissent être pris en charge.

C’est ainsi qu’il avait décidé de transférer les patients vers d’autres centres hospitaliers avec de grands moyens (hélicoptères ou train aménagés).

Jamais il n’a été question de travailler la main dans la main avec les cliniques de proximité qui auraient pu tarir (ou réduire tout au plus) le flux de ces personnes en grande détresse.

De plus en acceptant ce type de compromis, il aurait été possible pour les patients de se savoir à proximité de leur lieu de vie.

Nous ne devons pas perdre de vue qu’un des éléments qui compte également pour la guérison de la maladie, c’est la prise en charge psychologique.

Ce qui est très attristant, c’est de voir que les médias sont restés muets pour la plupart, et ont très peu parlé de cette alternative à la délocalisation des malades.

Pire certains ont martelé que le champ de compétence de ces établissements privés n’aurait pas permis de recevoir des soins de qualité, cela sans réellement se pencher sur l’offre de soins dans ces structures.

Les libéraux, les mal aimés du système de santé

Cette manière de ne pas prendre en compte l’offre de soin en milieu libéral est une dure réalité qui est viscéralement accrochée aux tripes de nos énarques.

Récemment deux faits ont montré le mépris du monde libéral :

1/ Le Dr Marty a fustigé quelque peu les organisateurs de la coupe du monde de rugby qui ont proposé d’offrir un certain nombre de places aux soignants (pas nécessairement des médecins, ce qui est après tout à fait logique).

Ce qui est très déstabilisant, c’est de voir que ce « passe droit » n’a été offert qu’au personnel travaillant au sein des hôpitaux publics. Malgré la complainte du Dr Marty l’exécutif n’a pas réagi, et a laissé faire en essayant bien entendu une nouvelle fois de ne pas prendre en compte ce type de remarques

2/ Récemment le Quotidien s’est fait l’écho d’une décision du gouvernement de revaloriser le personnel travaillant la nuit, et acceptant les gardes (une revalorisation à contrecœur du privé a néanmoins été acté). Cette mesure est tout à fait louable, mais une nouvelle fois elle ne concerne en majeure partie que le secteur public. Une nouvelle fois on tente de ne pas prendre en compte les libéraux qui gagnent selon les journalistes trop bien leur vie, et peuvent faire de ce fait des sacrifices.

Tout cela pour dire que l’image de notre système de santé est quelque peu écornée par cette manière de raisonner.

Dr Pierre Frances

4 Commentaires

  1. L’esprit, macronien est issu d’une volonté de pouvoir et de cachotteries. Il suffit de faire Ref au traitement du Covid (on était en guerre est top secret.) le côté médical par la peur de la maladie et de la mort est un excellent levier de maîtrise de la population. Le médecin libéral représentant la liberté.

  2. Les libéraux doivent être détruits. C’est clair et net.

  3. Tout à fait d’accord. Alors que 85% de la chitrurgie est faite en milieu privé, l’Etat continue à favoriser le service public devenu la SNCF de la santé.
    Les urgences privées ont été fermées et les services de réanimation privés sont déguisés en post chirurgie. Les rix de journée dans le public explosent et sont contraints dans le privé. Pour avoir travaillé dans les deux secteurs je peux affirmer que l’efficacité du secteur privé est de loin supérieure au service public, gangrené par les encadrements et responsables administratifs qui polluent la marche en avant. Rien ne changera tant que l’EHESP sera polluée par l’idéologie socialo communiste et continuera à produire des responsables hospitaliers sans vision de l’efficience et de la rentabilité.

  4. Ce que vous décrivez là est la conséquence de la structure même de notre système de santé : le secteur hospitalier est sous la tutelle de l’État par l’intermédiaire du ministère de la santé, la médecine de ville est régulée par la sécurité sociale, par un régime de conventions médicales. Ce cloisonnement sépare donc les deux principaux aspects de l’offre de soins avec d’un côté les soins primaires et la médecine de ville et de l’autre l’hôpital public. Pour Didier Tabuteau, la France souffre d’un système dyarchique, « L’absence d’unité de direction est, depuis trois décennies, le mal endémique du système. Le système de santé est un bolide à double commande, piloté par deux conducteurs qui n’ont pas les mêmes objectifs » .C’est pourquoi la ville et l’hôpital communiquent comme des cloisons étanches !!

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